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Alma Mahler- éternelle amoureuse
Alma Mahler attend son Editeur pour corriger les épreuves de ses mémoires. Ainsi sont évoqués ses exceptionnels maris (Mahler, Gropius, Werfel) certains de ses turbulents amants (Klimt, Kokoschka ou le père Hollnsteiner…)
A la fin de la soirée c’est la célèbre Vienne tout entière qui aura défilé devant nos yeux.
avec Geneviève CASILE, Julie JUDD et Stéphane VALENSI
Pièce de : Marc DELARUELLE
Mise en scène : George WERLER
Décor : Agostino PACE
Costumes : Sonia BOSC
Lumières : Jacques PUISAIS
Son : Jean-Pierre PREVOST
Assistante m.e.s : Nathalie BIGORREDu 18 janvier au 3 juin 2017
Soirées
Mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 19h
Matinée
Dimanche à 17h30Tarifs
1° catégorie : 32 €
2° catégorie : 18 €
- de 26 ans: 10€Marc DELARUELLE - auteur
La voix semble venir de loin, tour à tour paisible, tourmentée, révoltée ou soumise, comme une sorte d’appel… j’écoute un lied d’Alma Mahler en écrivant ces lignes. Voilà des mois que je fréquente cette femme à la destinée passionnante.
Elle embrassa l’Art, au sens propre comme au sens figuré. Elle voulut être la première femme à composer un grand opéra, elle écrivit une centaine de lieder qui sont restés dans la confidentialité et pourtant son nom est indissociable des grands artistes du début du XXème siècle.Car si l’on peut lui accorder d’avoir réussi un chef d’œuvre, c’est sa propre vie. Elle a su en faire une grande fresque amoureuse dont elle tint le rôle principal de la fin de la Vienne impériale au New-York des années 60. Ses partenaires ne furent rien moins que des génies comme, entre autres, le compositeur Zemlinsky, les peintres Klimt et Kokoschka, l’architecte Gropius, l’écrivain Werfel… sans parler bien évidemment du gigantesque Gustav Mahler dont elle conserva le nom comme un blason. De tous elle fut la muse, tantôt inspiratrice, tantôt protectrice, mais toujours fascinée par le talent.
Elle affronta la chute de l’empire austro-hongrois, les deux guerres mondiales comme une sorte de Walkyrie inoxydable, elle flirta avec l’antisémitisme tout en épousant des juifs et termina son existence en icône intouchable d’un monde qui sut créer la modernité sur ses propres ruines.
Mais derrière le masque qu’elle s’est forgée tout au long de sa vie et qu’elle a peaufiné dans ses mémoires, quelle femme était-elle réellement ? Quel combat mena-t-elle, y compris contre elle-même, pour faire de la Survie un art véritable ? C’est ce que j’ai voulu découvrir en tentant de ressusciter ses moments de bonheur, de folie, d’exubérance, mais aussi ses heures les plus sombres. J’ai cherché à retrouver sa voix et, à travers elle, celle des hommes illustres qui ont pavé son chemin d’éternelle amoureuse, de « veuve des Quat’z’Arts » comme elle fut parfois surnommée.
Imaginez… nous sommes à New York en 1960, l’après-midi est pluvieux, Alma vient d’écrire ses mémoires au soir de sa vie, elle est dans son appartement, elle attend son éditeur qui vient lui apporter la première épreuve du livre en vue d’une relecture…
Georges WERLER - metteur en scène
Alma Mahler surnommée par ses amis « la veuve des Quat’z’ Arts » : la musique, la peinture, l’architecture, et la littérature. Elle revendiquait aussi l’art de la survie.
Tous ses maris et nombre de ses amants furent des hommes célèbres, certains dans le monde entier et presque toujours des artistes.
Deux de ses trois maris étaient des juifs convertis ce qui fit dire à certains qu’elle était antisémite ! Elle ne voulut jamais abandonner le nom de Mahler malgré ses unions successives ni renoncer aux avantages que ce nom lui apportait.
On ne pouvait pas la voir sans tomber sous son charme et on retrouve ainsi dans ses amants le père Hollsteiner, théologien réputé à Vienne.
Grâce à cette pièce j’ai retrouvé avec délices la peinture de Klimt, avec passion celle de Kokoschka, et avec gourmandise l’œuvre de Gropius créateur du Bauhaus. J’ai découvert la musique de Zemlinsky et plongé dans celle de l’immense Mahler, génie entre tous. Je salue tous ces artistes avec respect et admiration et veux rendre ici hommage à Alma Mahler qui rêvait d’être une grande musicienne et qui fut leur muse et qu’on surnomma « muse de tous les génies »
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