-
D.I.V.A
Découvrez D.I.V.A : cinq chanteuses lyriques accompagnées d’un quatuor à cordes qui revisitent de façon décalée mais exigeante de grands opéras.
Projet ambitieux et surprenant qui mêle des univers tantôt surréalistes, poétiques ou comiques à l’image de la folie de nos cinq divas.
Dans une mise en scène rythmée, sur fond d’effets spéciaux et de vidéos, elles rendent l’Opéra ludique et accessible au plus grand nombre !
Avec Flore PHILIS, Marie MENAND, Alexandra HEWSON, Jazmin BLACK GROLLEMUND, Mathilde LEGRAND, Hugues BORSARELLO (1er violon), Alice BOURLIER (2nd violon), Benachir BOUKHATEM (alto), Barbara LE LIEPVRE (violoncelle)
Opéras chics et déjantés de VERDI, MOZART, BIZET, PUCCINI & OFFENBACH
Création originale Flore PHILIS & Marie MENAND
Mise en scène Manon SAVARY
Arrangements Olivier RABET
Vidéo LUMINIUM, costumes Michel DUSSARAT assisté d'Aimée BLANC, lumières Pascal NOËL, son Baptiste CHOUQUET, chorégraphe Anthony CHUECOS, assistante mise en scène Valentine BÉCHU, photo Louis DÉCAMPS, création maquillages Christina LUTZ, création perruques Michèle BERNETNomination aux Trophées de la Comédie Musicale - catégorie "Revue Musicale"
« Le chant est parfait, les voix puissantes » - Le Parisien
« Une soirée jubilatoire » - Le JDD
« Brio et fantaisie » - Radio Classique
« Un spectacle épatant qui donne des ailes ❤❤❤❤❤ » - Le Figaro
« Interprétations de haute volée » - Officiel des spectacles
« Un spectacle divin » - Point de VueDu 19 avril au 26 août 2017
Soirées
Mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 20h30
Matinée
Dimanche à 15h30Tarifs
Carré or: 46€
1° catégorie : 44 €
2° catégorie : 32 €
3° catégorie : 18 €
- de 26 ans: 10€« Depuis longtemps, nous étions à la recherche d’un projet d’envergure pour unir nos compétences. En pratiquant notre métier de chanteuses lyriques, il nous est apparu indispensable pour ce projet de lier l’art lyrique au théâtre, le monde de la musique classique au divertissement, l’ancien au moderne afin de toucher la sensibilité de chacun. Pour cela, nous avons voulu réunir une merveilleuse équipe : artistes sur scène, metteur en scène, chorégraphe, accessoiriste, créateur lumière, graphiste...
C’est alors qu’est née l’idée de raccourcir des opéras de manière drastique (10 min) pour une formation de 5 chanteuses lyriques et quatuor à cordes, tout en ne faisant aucun compromis sur la qualité et l’exigence de la musique classique et du monde lyrique. Avec D.I.V.A, nous souhaitons réunir l’immense talent de toutes ces personnes autour de ce projet commun, mettre à profit leur génie musical, leur esprit follement créatif, leur talent scénique mais aussi leur motivation et leur envie qui multiplient notre enthousiasme.
D.I.V.A est un projet sans limite et modulable à l’infini. Le choix de la metteuse en scène était très important pour nous et nous avons trouvé en Manon Savary une femme totalement imprégnée du monde du music-hall, de l’opérette et du théâtre.
L’importance de l’image était aussi primordiale, et nous avons souhaité la confier à Louis Décamps, brillant photographe de mode à l’univers décalé. C’est cette esthétique que nous avons, avec Manon et Louis, apporté à D.I.V.A : des costumes élégants et fous, une utilisation des lumières dans le style cabaret, des chorégraphies réglées au cordeau et des arrangements musicaux parfaitement réalisés par Olivier Rabet mettant en valeur chacune des 5 voix solistes et la délicatesse de son quatuor à cordes. »
Flore PHILIS & Marie MENAND, créatrices du projet
Sur scène
Show devant : D.I.V.A débarque !Tout rêve merveilleux commence par un état des lieux. Sans compte de faits, pas de conte de fées.
C’est donc l’histoire de deux brillantes chanteuses au fort tempérament qui se produisaient sur différentes scènes de France et d’ailleurs. Très bien formées (à la Maîtrise de Radio-France) à déchiffrer n’importe quelle partition à l’endroit, à l’envers, et même les yeux fermés, elles découvraient le monde réel avec inquiétude. Un monde de compétition impitoyable où les sentiments humains semblaient en option.Flore Philis trouvait de bonnes productions en Angleterre, quoique chichement rémunérées pour acquitter un loyer exorbitant. Marie Menand vivotait au pays de Molière en se demandant ce qu’elle venait faire dans cette galère. Rêvant de grands airs de prime donne, elles se sont rencontrées sur une production de Don Giovanni de Mozart. Comme des curistes en station thermale qui fantasment sur des farandoles de desserts, elles ont commencé à imaginer un projet original autour de l’opéra, façon mash-up (collage). Un projet pour faire découvrir et aimer l’opéra au grand public, tout en leur permettant d’aborder les rôles dont elles rêvaient: Carmen, Violetta, Flora Tosca. Et pourquoi pas Leporello ou Scarpia ! Un projet de filles, de filles délirantes, plus Pedro Almodovar qu’Ingmar Bergman.
Elles en ont parlé à Manon Savary qui a aussitôt traduit leur chimère par une image : cinq poupées sortant d’une boîte, avec des coiffures de folie, et un maquillage de carnaval de Venise. La metteuse en scène a même extrait des malles de son père cinq tenues parmi les plus extravagantes du Grand Magic Circus. Ces cinq poupées seraient cinq personnages typés : la Peureuse, la Bêcheuse, la Décalée, la Coléreuse, la Diva Ultime dans une véritable histoire à rebondissements. Chaque personnage chanterait des bouts d’arias et de duos puisés dans le grand répertoire (de La Flûte enchantée à Tosca) habilement découpés et harmonisés. Dix minutes, montre en main !
Une mise en scène rythmée, des vidéos, des effets spéciaux, la production ne reculant devant aucun sacrifice. Seule règle : s’amuser, mais ne pas trahir la musique.Les filles ont donc recruté un « magicien » pour arranger, transposer et réduire sans abîmer. Le compositeur Olivier Rabet s’est employé à mitonner des partitions aux petits oignons, sans cuisiner au rabais. Il a même réussi à faire entrer un orchestre symphonique dans le chas d’une aiguille, obtenant un quatuor à cordes. Quatre musiciens d’élite, quatre personnalités délicieuses et un résultat que d’aucuns jugeront délictueux. Mais comme dit la chanson : La victime est si belle et le crime est si beau.
À la recherche de trois oiseaux rares – trois rossignols vifs comme des martins-pêcheurs, pas des têtes de linottes – Marie et Flore ont alors déposé un appel à candidatures. Elles en ont reçu 450 qu’il a fallu éplucher une à une pour trouver des virtuoses de la glotte, faciles à vivre et dotées d’humour. Divas sur scène, pas dans la vie. Elles ont posé leur dévolu sur Jazmin Black-Gromellund, une américaine au timbre velouté qui venait de s’installer à Belle-Ile-en-Mer où elle avait trouvé l’amour.
Nos deux « chefs d’entreprise » à la tête d’une boîte qui ne rapportait rien se sont mises à gérer des équipes et monter des plannings de répétition à la chaîne. Soucieuses de ne rien lâcher sur la qualité, elles ont convaincu Baptiste Chouquet, l’ingénieur du son du Balcon, d’imaginer un léger halo sonore, le plus naturel possible, pour réaliser la jonction délicate des voix et des instruments, en l’absence d’un chef. Pour l’enregistrement, elles ont refusé mordicus de travailler au casque comme en variétés, et ont tenu à respirer ensemble comme en musique de chambre.
Comme l’humour sans un peu d’amour n’est que ruine de l’âme (quitte à transgresser les sons, autant écorcher les citations), nos belles excentriques ont voulu aller plus loin. Elles se sont rapprochées de l’association SKIN qui soutient les femmes atteintes du cancer du sein. Elles ont entraîné neuf malades à chanter la « Barcarolle » des Contes d’Hoffmann, offrant l’indispensable joie, tout en ravivant l’essence de leur projet.Avant de conquérir le monde, car elles nourrissent de vraies ambitions, elles se sont trouvé un nom : D.I.V.A.
Appelez-les comme vous voudrez : Déesses Irrésistibles, Vives et Amoureuses, ou Dindes Inconséquentes, Vaniteuses et Aigries ! Mais appelez-les poliment. Et venez les entendre, car elles sont décidées à casser la baraque à coup de contre-fa tant elles regorgent de talent.
De « talent aiguille » évidemment.
Olivier BELLAMYEn vidéo
La distribution
L'équipe
Aimée BLANC
Assistante costumes
On en parle dans la presse