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Moi, moi & François B.
François Berléand attend son taxi dans la rue. En retard pour le théâtre, il est de mauvaise humeur.
Ce soir, il joue Dom Juan de Molière. Quelques instants plus tard, il se réveille dans une agence de voyage, sans porte, ni fenêtre. Il est emmuré aux côtés de Vincent, un jeune auteur farfelu et inculte, qui prétend être otage lui aussi et qui va rendre François complètement fou. Pour se sortir de cet enfer, François Berléand va devoir tour à tour menacer, mentir, supplier, séduire. Alors qu’il pense avoir trouvé un moyen de s'échapper, il va être confronté à une vérité sidérante…avec François BERLÉAND, Sébastien CASTRO, Constance DOLLÉ, Inès VALARCHER, Clément GAYET
Pièce de : Clément GAYET
Mise en scène : Stéphane HILLEL
Décor : Edouard LAUG
Costumes : Brigitte FAUR-PERDIGOU
Lumières : Laurent BÉAL
Musique : François PEYRONNY
Assistante m.e.s : Brigitte VILLANUEVADu 13 septembre au 31 décembre 2016
Relâches le 24 décembre à 21h & le 25 décembre à 15h30
Soirées
Mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi : 21h
Matinées
Samedi : 17h30
Dimanche : 15h30Relâches exceptionnels le samedi 24/12 à 21h
& le dimanche 25/12 à 15hTarifs
Carré Or : 54 €
1° catégorie : 48 €
2° catégorie : 36 €
3° catégorie : 18 €Clément GAYET – Auteur
Il y a quelque temps, je terminai l’écriture de ma première pièce de théâtre, que je souhaitais faire parvenir à François Berléand.
Ne le connaissant pas et sachant que les comédiens ne lisent pas toujours les textes qu’on leur fait parvenir (surtout quand on est un auteur inconnu !), je décidai de joindre à mon envoi une lettre sous la forme d’un court dialogue nous mettant en scène, lui, François Berléand - comédien - et moi, Clément Gayet - auteur. Mon personnage y tentait par tous les moyens de convaincre François-le-comédien de lire sa pièce.
En relisant cette lettre-dialogue de quelques pages, écrite sur un coup de tête, je réalisai qu’elle était de bien meilleure facture que la pièce que je venais de passer six mois à écrire ! Dure réalité.
Je décidai donc de jeter ma première tentative d’écriture dramatique au fin fond d’un tiroir, pour ne plus jamais l’en sortir, et de transformer mon dialogue en pièce de théâtre. Il allait devenir, quelques mois plus tard, Moi, moi et François B.
Pour mon plus grand bonheur, François Berléand prit le temps de lire la pièce et accepta aussitôt de la jouer. Il faut dire qu’à défaut de lettre d’accompagnement, j’y avais joint cette fois une immense boîte de chocolats. La gourmandise m’ouvrait les portes du théâtre…Stéphane HILLEL – Metteur en scène
Emmanuel Kant au XVIIIème siècle écrivait : « L’humour naît quand l’esprit perçoit un fait anormal, inattendu ou bizarre, en un mot incongru et qui rompt avec l’ordre normal des choses ».
Cette citation illustre parfaitement la pièce de Clément Gayet Moi, moi et François B.
L’ordre normal des choses, Clément le rompt en permanence, pousse l’inattendu et le bizarre jusqu’à nous donner le tournis, jubile dans l’incongru et nous plonge dans un univers que n’aurait pas renié Raymond Devos.
Au fur et à mesure, la pièce nous plonge dans un univers Kafkaïen, véritable jeu de miroirs où chacun des personnages finit par douter de son identité, voire de sa propre existence, dans un monde dont plus personne ne sait s’il est réel ou rêvé.
Pour cette pièce, il fallait des interprètes dont la folie était à la hauteur de la pièce.
Le quatuor réuni dépasse en cela toutes les espérances…
Il leur fallait aussi une grande capacité à l’autodérision puisque Moi, moi et François B est une satire savoureuse d’un certain milieu, le nôtre, celui du théâtre, des comédiens et des auteurs !
Clément Gayet pose un regard ironique sur ce petit monde, en souligne avec gourmandise tous les petits travers.
Enfin, et pour lever toute ambiguïté, la comparaison entre Emmanuel Kant et Clément Gayet se borne exclusivement à la citation qui débutait ce propos.
En effet, et sans insulter le grand philosophe allemand, personne ne s’est jamais franchement esclaffé à la lecture de La critique de la raison pure.
A la lecture de Moi, moi et François B, si.Sur scène
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