
La Joie
TRIOMPHE-REPRISE / A partir du 20 juin 2025

Première le mardi 02 septembre 2025
Mardi à 19h
Mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 21h
Dimanche à 17h
1h20
38€ / 22€
10 € pour les moins de 26 ans (par téléphone ou au guichet)
Les billets ne sont ni repris ni échangés et les représentations commencent à l’heure. Aucun retardataire ne peut être accepté dans la salle, pour ne pas perturber le bon déroulement du spectacle.
THE LOOP, le Molière de la comédie 2025 arrive au Petit Montparnasse !
Sale affaire…
Le maire Mitchel n’a pas de chat, mais son fils Mike est accusé de meurtre.
Et celui-ci a beau être futé comme un bison, toutes les preuves l’accablent. Défendu par l’avocate véreuse de la famille, va-t-il s’en sortir face aux assauts répétés de Douglas et Carrie, deux flics incorruptibles bien décidés à le faire tomber ? La théorie du Chaos dit qu’un battement d’ailes de papillon en Sicile peut provoquer une tempête au Kansas. Les quatre protagonistes vont l’éprouver, enfermés dans une boucle temporelle aux allures de tempête délirante.
C’était pas le jour pour arrêter l’arabica…
Avec en alternance Aurélie BOQUIEN, Tristan COTTIN, Stanislas PERRIN, Miren PRADIER, Laurent ROBERT, Emmanuelle TATON
De et mise en scène par Robin GOUPIL
Scénographie Capucine GROU RADENEZ
Costumes Bérengère ROLAND
Lumières François LENEVEU
Musique Robin GOUPIL et Thomas GENDRONNEAU
Assistant à la mise en scène Théo COMBY
TRIOMPHE-REPRISE / A partir du 20 juin 2025
Représentation exceptionnelle le 23 juin
Première le mercredi 27 août 2025
Première le jeudi 18 septembre 2025
Première le jeudi 19 mars 2026
TRIOMPHE-PROLONGATIONS
Dernière le samedi 14 juin 2025
TRIOMPHE-REPRISE / 100ème !
Première le 18 juin – en alternance avec FRANITO
Première le 20 juin – en alternance avec FRENCH CANCAN
Un peu de sérieux…
THE LOOP s’inscrit clairement dans l’univers développé dans ma première mise en scène NO LIMIT. On y retrouve ma fascination pour les États-Unis, un pays où la démesure est telle, que tout y est possible. Tout est crédible tant les américains semblent repousser encore et toujours les limites de la bêtise.
NO LIMIT s’attaquait à la guerre froide, aux relations politiques et militaires qui en découlent, THE LOOP s’attaque cette fois aux relations de pouvoir et de leviers : des policiers, un accusé, son avocate, un maire qui agit dans l’ombre, la corruption, les moyens de pression…. C’est un constat amer du monde dans lequel nous (sur)vivons, où j’ai le sentiment que nous nous battons parfois pour des causes désespérées… mais avec une lueur d’espoir.
Mais une comédie avant tout !
Le rapport à l’enfance y est archi présent, à la manière du fameux « le gendarme et le voleur ». Car THE LOOP c’est un bac à sable pour les comédiennes et les comédiens, une comédie réconfortante inspiré de l’univers des films policiers des années 90. Une langue directement inspirée « d’une bonne vieille VF » a même fini par se dégager. J’ai toujours été fasciné par la magie du théâtre, de voir des adultes qui se prêtent aux même jeux que l’on avait quand on était enfants et où on ne trichait pas. Dans mon travail je ne crois qu’au premier degré, ce fameux flegme à l’anglaise où on ne joue jamais la blague, c’est un théâtre de personnages bien marqués où la comédie naît de la force des dialogues et de l’aplomb de chaque protagoniste.
L’effet papillon ou la comédie en 3 temps
Je parle toujours de comédie en 3 temps. L’installation d’une convention, le détournement et la destruction de celle-ci. Tout le concept de THE LOOP repose là dessus. Aussi je me suis servi de l’effet papillon. Une dérive de la théorie du chaos qui dit qu’un simple petit changement peut influencer les prédictions. La pièce se déroule en 3 actes. 3 fois la même scène, un interrogatoire, sauf qu’un petit changement au début de chaque acte va donner une toute autre tournure à celui-ci. Avec à chaque fois une conclusion différente pour garder le spectateur en haleine car c’est avant tout une histoire, une enquête qu’on raconte. Et chaque acte est une montée en comédie pour finir en apothéose d’absurdité, bien servi par l’acte qui précède.
Robin GOUPIL