Cyrano de Bergerac
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Joué du dimanche 17 septembre 2023 au dimanche 12 novembre 2023
Un lundi sur deux 20h30
Dimanche : 19h30
1h30
Massimo est un jeune homme oisif et distrait.
Un matin, son ami Aldo le réveille en catastrophe.
Il faut qu’il le remplace pour son cours d’italien auprès d’une Princesse. C’est ainsi que l’histoire débute, ou bien se termine.
Une histoire d’amour impossible, dangereuse, passionnée et brûlante qui se consume sur scène.Une histoire d’amour impossible, dangereuse, passionnée et brûlante qui se consume sur scène.
Rose et Massimo est la première pièce de l’auteur et comédien Félix Radu (Prix Raymond Devos de l’humour).
Avec Lou Noérie, Félix Radu, Hugo Lebreton, Lionel Nocentini
De Félix Radu
Mise en scène Alain Sachs
Collaboration artistique Corinne Jahier
Scénographie Sean Dunbar et Alain Sachs
Costumes Hervé Delachambre
Lumières Muriel Sachs et Moïse Hill
Musique Patrice Peyrieras
Chorégraphie Patricia Delon
Peintures Valérie Guy
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Depuis le mardi 22 octobre 2024
Dernière le dimanche 08 décembre 2024
Première le jeudi 23 janvier 2025
Première le mercredi 27 août 2025
Depuis le samedi 14 septembre 2024
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Première le mercredi 15 janvier 2025
Première le mercredi 29 janvier 2025
Je me suis toujours demandé pourquoi l’humanité s’était arrêté d’écrire des « classiques » ou du moins d’en distribuer le titre. Faut-il être vieux ? Est-ce trop tard ? Sommes-nous condamnés à n’écrire que du « contemporain » quotidien et somme-toute agréable ? Je pense que c’est l’une des raisons qui éloigne la jeunesse des lieux culturels aujourd’hui. À l’école, on la persuade qu’il est trop tard pour écrire l’Histoire. Que les grandes œuvres ont toutes été écrites par des barbus et des vieilles dames dans des cadres en bois. Elle n’a le droit que de s’amuser avec un alphabet qui n’est pas le sien. Elle n’a pas ses « classiques » et ne peut que les emprunter à la génération précédente qui la regarde faire mumuse avec son rap et ses vidéos. Pourtant, chaque génération a ses créatifs, ses artistes, ses personnages de roman exilés. Alors, puisque la plupart se croient illégitimes du mot « culture » ils préfèrent au théâtre des lieux plus underground. Moins prétentieux. Youtube, Twitch ou TikTok, pour ne citer qu’eux. Quand on y pense, quelle génération peut se vanter d’avoir autant d’enfants capables de tourner, danser, écrire, jouer, chanter, monter, retoucher quotidiennement et pendant leur temps libre. Définitivement, l’art n’est pas mort, il a juste changé d’endroit et de moyen d’expression.
Moi, j’avais 20 ans. J’avais le cœur débordant. Il fallait que j’écrive une pièce de théâtre. Mais pas n’importe laquelle. Qu’elle ait sa place dans la bibliothèque d’une savante littéraire tout comme sur l’étagère d’un jeune, à côté d’un jeux PS5 et d’une paire d’écouteurs. Il fallait faire le pont entre deux générations. Cela tombait bien, j’avais la profonde conviction d’appartenir aux deux. Du moins de les connaître et les aimer.
Ma pièce s’appellerait Rose & Massimo. Ce serait une histoire d’amour.
S’il ne doit rester qu’une chose de cette pièce, oubliez les mots, les virgules, les formules, ne gardez que l’urgence infinie de vivre et d’aimer.
Félix Radu – auteur
Lorsqu’un metteur en scène reçoit une pièce d’un jeune auteur, une émotion toute particulière se mêle à la découverte de l’œuvre. Cet indicible espoir de la découverte d’un nouveau talent.
Alors soyons le plus clair et direct possible, surtout ne tergiversons pas.
Avec Rose et Massimo, le modeste artisan que je suis n’a pas seulement vu cet espoir comblé, il a atteint son Graal !
Car peste des excès de langage, je n’hésite pas à le dire, cette première pièce de Félix Radu est un pur chef-d’œuvre. Autant qu’un mystère absolu. Comment un jeune homme de 20 ans au moment de son élaboration, a t’il pu enfanter d’une telle quintessence ?
Car en matière d’art théâtral, absolument tout y est.
Une histoire, des personnages, des décors, de multiples références aux plus grandes œuvres, de la comédie, du drame, de la pensée, du rêve, du désespoir… Avec avant tout une langue. À la fois pétrie de littérature et totalement moderne. Parfaitement accessible et universelle.
Il faut dire que le thème n’avait jamais véritablement été abordé jusqu’à aujourd’hui. Vous pensez, l’amour, rien que ça, et à vingt piges en plus ! Vraiment il faudra qu’on m’explique… à moins bien sûr de penser à Rimbaud ou à Mozart… Chiche ?
De plus, Félix fait le plus beau des cadeaux qui soit pour un metteur en scène. Inventer une machine à jouer où tout ce qui concerne la théâtralité reste à inventer.
Le lieu, l’époque, les costumes, la musique … alors comptez sur moi pour m’y engouffrer avec gourmandise et sans la moindre retenue.
Oui, à mon âge, beaucoup plus avancé que celui de ce petit diable, pouvoir rassembler en un seul spectacle tout ce qui a nourri votre parcours au fil du temps, pouvoir le partager avec le public, est un bien inestimable que je mesure aujourd’hui pleinement.
Alain Sachs – metteur en scène