Le Voyage de Paula S.

Première le mercredi 29 janvier 2025

Soirées

Mercredi, jeudi, vendredi & samedi à 19h

Matinées

Dimanche à 17h

Tarifs

34 € / 20 €
10 € pour les moins de 26 ans (par téléphone ou au guichet)

Attention

Les billets ne sont ni repris ni échangés et les représentations commencent à l’heure. Aucun retardataire ne peut être accepté dans la salle, pour ne pas perturber le bon déroulement du spectacle.

À propos

Paula S., officiellement décédée, n’entend pas se soumettre à son nouveau statut de défunte.
Dès lors, bénéficiant de l’assistance plus ou moins consentie de son fils Mathieu, elle mettra tout en œuvre pour échapper à son triste destin.
D’abord en déjouant l’assiduité des services funéraires, ensuite en fomentant une fugue désespérée qui mènera mère et fils par-delà le périphérique, dans un périple burlesque et fantastique censé les soustraire aux poursuites de la police mais aussi d’autres instances bien plus ésotériques…

 

Avec Julie DELARME & Marc CITTI

De Marc CITTI
Mise en scène Stéphane COTTIN

Décor Stéphane COTTIN
Costumes Chouchane ABELLO-TCHERPACHIAN
Lumières Moïse HILL
Vidéo
LÉONARD
Chorégraphie Cécile BON
Musique Alexandre MEYER

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La Joie

Dernière le mardi 31 décembre 2024

La Joie

Le mot de l’auteur

Le voyage de Paula S. » est mon quatrième texte pour le théâtre.
Comme dans mes précédentes pièces (« Le temps des suricates », « les vies de Swann »), il narre les aventures de Mathieu Scarifi, artiste infortuné tour à tour lâche ou valeureux, englué dans les paradoxes de l’existence et embarqué malgré lui dans des aventures à la fois périlleuses et burlesques.
Le voilà à présent confronté à la douleur provoquée par la mort de sa mère.

Mais puisque le théâtre peut (presque) tout, jusqu’aux réparations les plus inattendues, Mathieu parviendra à imbriquer singulièrement l’imaginaire à l’inexorabilité du réel pour tracer un chemin salvateur.

En empruntant les sentiers de l’onirisme et du comique de situation, je m’attache à proposer ici une pièce puisant son inspiration dans des éléments essentiellement autobiographiques pour rejoindre des thèmes universels.

Marc CITTI

Le mot du metteur en scène

Le théâtre de Marc Citti explore singulièrement le domaine de l’intime. En partageant avec nous ses angoisses, ses joies, ses révoltes et ses douleurs des plus personnelles il touche puissamment à l’universel. Sur scène Marc est chez lui !  Il a tous les pouvoirs, toutes les audaces, toutes les fantaisies et il en profite pour convoquer, dans la relative sécurité de la représentation, les sujets les plus vertigineux afin, littéralement, de les « dissoudre » dans une communion toujours tendre et joyeuse avec le public.

Après le merveilleux « Les vies de Swann » dans lequel il nous livrait ses terreurs et ses espoirs de jeune père, c’est le rôle d’un fils en proie au deuil de sa mère qu’il endosse cette fois-ci. De ce sujet, douloureux s’il en est, il fait un étonnant conte poétique, un road-movie déjanté et extravagant, une cavale ésotérique aussi désopilante que bouleversante.

En tachant d’apprivoiser (et donc de nous faire apprivoiser) la disparition d’un être cher et la vertigineuse présence de la mort, il livre ici une chaleureuse déclaration d’amour à toutes les mères du monde.

Dans un dispositif scénique qui se doit d’accompagner la poésie et la vivacité du texte, nous nous efforçons de laisser s’épanouir totalement toutes les couleurs qui le parcourent, du comique au tragique, du burlesque au tendre.

Quel meilleur choix que Julie Delarme pour incarner, aux côtés de Marc Citti, cette mère qui se révolte contre sa propre disparition ? Elle en a la singularité, l’humour, la poésie et la profonde humanité. C’est un grand privilège pour un metteur en scène que de se frotter à des acteurs tels que ces deux-là ! ­

Stéphane COTTIN