Cyrano de Bergerac
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Mardi, mercredi , jeudi, vendredi & samedi à 19h
Dimanche à 15h
les 24 & 25 décembre
1h10
34 € / 20 €
10 € pour les moins de 26 ans (réservations au guichet ou par téléphone)
Les billets ne sont ni repris ni échangés et les représentations commencent à l’heure. Aucun retardataire ne peut être accepté dans la salle, pour ne pas perturber le bon déroulement du spectacle.
Solaro traverse les épreuves de l’existence avec une faculté que les autres n’ont pas : il sait jouir du moment présent. Voici son histoire, celle d’un homme joyeux qui accepte tout ce qui lui arrive.
Cette adaptation théâtrale est aussi une invitation à la réflexion, à comprendre ce qu’est la Joie, cette force mystérieuse qui à tout instant, peut rendre notre vie exaltante.
Avec Olivier RUIDAVET
De Charles PÉPIN
d’après son roman publié chez Allary Éditions
Adaptation Olivier RUIDAVET
Mise en scène Tristan ROBIN
Scénographie Tristan ROBIN et Olivier RUIDAVET
Lumières Carine GÉRARD
Création sonore Haykel SKOURI
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Depuis le mardi 22 octobre 2024
Dernière le dimanche 08 décembre 2024
Première le jeudi 23 janvier 2025
Première le mercredi 27 août 2025
Depuis le samedi 14 septembre 2024
Première le mercredi 15 janvier 2025
Première le mercredi 29 janvier 2025
Lorsque j’ai lu « La Joie », j’ai eu l’envie irrépressible de faire vivre le personnage de Solaro; de lui donner ma voix et mon corps puisque son émotion, ses vibrations et sa belle âme avaient pris d’assaut mes propres sentiments.
L’enthousiasme de Charles Pépin lorsque je l’ai rencontré la première fois pour lui présenter mon envie m’a conforté sur l’impérieuse nécessité de partager sur scène ce profond et exaltant parcours de vie.
Energie et rythme équilibrent le corps et le mental de Solaro toujours en mouvement, Solaro parle avec les mains et sa démarche rapide est aérienne, Solaro vit aussi l’ici et maintenant et il sait prendre également le temps de la contemplation, de s’extasier face au vent dans les arbres, aux fleurs qui éclosent comme par magie, aux oies sauvages qui dessinent des messages dans le ciel, aux corps qui dorment ensemble, parfaitement emboîtés, sans même le faire exprès… Solaro est relié à la plus profonde vérité de lui-même et a ce don de la vie précieux, unique et sans limites.
La société ne comprend pas que Solaro puisse être joyeux et jouir autant de cet instant présent absolu ; qu’importe ! Solaro, tel Orphée, traverse les enfers afin de trouver la
lumière, SA lumière qui ne le quitte jamais et lui permet d’endurer les difficultés familiales, professionnelles et intimes. Solaro reste libre malgré l’enfermement physique et puisque le bonheur n’est pas possible il y a la possibilité de la joie.
Je veux partager ce texte, cette joie profonde, simple qui n’a rien de superficielle et dont toutes les nuances touchent à l’universel.
Olivier RUIDAVET
Solaro, sans être un philosophe à proprement parler, sait trouver le beau dans l’abject, ressentir l’harmonie dans le désordre, et éprouver de la liberté dans l’enfermement du
corps et de l’esprit. « La Joie » de Charles Pépin, est le manifeste d’une utopie. Un idéal où le héros fait l’expérience de la vie à travers la Joie.
Mettre en scène ce texte, ou plutôt donner à ressentir ce mythe nécessite de brancher le spectateur en circuit direct avec l’origine même du personnage et de son histoire, de revenir au sentiment le plus pur de cette rencontre, et à la vision la moins écornée de ses aventures. Retrouver l’œil neuf du lecteur se plongeant dans le Livre de Charles Pépin.
C’est l’expérience authentique et moderne que je souhaite proposer pour entrer pleinement dans cette histoire qu’il faut vivre, ressentir, éprouver, endurer, subir et savourer. Je veux permettre au spectateur de se défaire de son avis de réflexion pour pouvoir observer les sentiments qui lui parvienne par le prisme d’un acteur seul sur scène.
Seul, à proprement parler, puisqu’avec Solaro, le protagoniste, Olivier nous emmène aussi à la rencontre d’une flopée de personnages et d’une multitude de lieux. La scénographie est épurée pour unifier les nombreux changements d’espace. Nous passons ainsi avec la plus grande fluidité d’une chambre d’hôpital, à une rue déserte, ou encore à un tribunal.
Je veux rendre au spectateur sa grande liberté d’imagination, qui lui permet de vivre une histoire authentique et singulière. Encadrée par un angle de murs blancs, la perspective scénique nous invite à lire dans l’univers intérieur du héros comme dans un livre ouvert…
Solaro ressent très vivement le monde qui l’entoure. Ses sens sont perpétuellement à l’affût de la moindre oscillation. Cette acuité aiguë des perceptions est retranscrite à travers la création sonore réalisée par Haykel Skouri et la création lumière réalisée par Carine Gérard. Ces éléments sensoriels retranscrivent le sentiment du héros , sous formes d’ondes qu’elles soient phonographiques, ou électromagnétiques, qu’elles soient dans le spectre de notre champ de perception où au-delà, ces ondes nous accompagnent pour nous permettre l’immersion dans l’expérimental. Il s’agit d’une sensation, il s’agit d’un sentiment, il s’agit de LA JOIE. Il ne s’agit que de cela.
Tristan ROBIN